Durant les premières années du grand prématuré, il n’est pas rare que la vie de la famille suive le rythme des visites médicales, des examens médicaux, voire de certaines opérations chirurgicales. Mais heureusement, au bout de quelques années, un enfant né avec une grande prématurité vit généralement de la même façon que tous les autres enfants. Les personnes extérieures n’ont à priori aucun de moyen de faire la différence.
Cependant, il a été établi que près de 40% des grands prématurés présentent tout de même quelques séquelles à l’âge de 5 ans : des troubles moteurs, sensoriels ou cognitifs. Ces troubles sont modérés pour 9% des enfants et sévères dans seulement 5% des cas.
Les parents d’un grand prématuré doivent donc surveiller avec d’autant plus d’attention les moindres troubles de leur enfant, pour intervenir rapidement si nécessaire.
Sur du plus long terme encore, une femme née avec une grande prématurité semble être davantage prédisposée à des problèmes de fertilité et avoir une plus grande probabilité de mettre au monde à son tour un bébé prématuré.