Si les cas de grande prématurité se font plus rares, ils restent cependant plus inquiétants. Les risques existent bel et bien. Qu’en est-il donc de l’avenir d’un grand prématuré ?
Un accouchement prématuré arrive bien plus souvent qu’on ne l’imagine. Cependant, la naissance d’un grand prématuré est heureusement beaucoup plus rare. La différence entre ce qu'on appelle donc prématuré ou grand prématuré dépend bien sûr de la durée de la grossesse, et plus précisément du nombre de semaines écoulées depuis le 1er jour des dernières règles de la maman (semaines d’aménorrhée ou SA).
En résumé, en France la classification de la prématurité est la suivante :
prématurité : de la 32ème à la 36ème SA,
grande prématurité : de la 27ème à la 32ème SA,
très grande prématurité : de la 25ème à la 27ème SA.
extrême prématurité : de la 22ème à la 25ème SA.
Il est évident que le risque pour la santé à venir d’un enfant est d’autant plus important que sa prématurité est grande. C’est pourquoi les équipes médicales veillent toujours au maximum à retarder les accouchements le plus possible.