Dans le cas d’extrême prématurité, c'est-à-dire avant la 25ème semaine d’aménorrhée, la situation est beaucoup plus inquiétante. Un enfant sur deux ne survit pas à cet accouchement trop prématuré. Et un bébé survivant sur deux sera handicapé.
Mais pour conclure avec une touche d’optimiste, rassurez-vous, les grossesses à risques ou les menaces d’accouchement prématuré (MAP), sont de mieux en mieux prises en charge.
L’amélioration des conditions socio-économiques et la maîtrise des grossesses multiples par les équipes médicales participent à la réduction des causes de la prématurité. La prévision des menaces d’accouchement prématuré se fait de plus en plus tôt. Et les traitements pour le nouveau-né prématuré sont de plus en plus adaptés.
En bref, les équipes médicales sont de mieux en mieux formées à ces situations et les meilleurs soins sont toujours portés au grand prématuré, quel que soit son stade d’évolution à la naissance.
L’avenir des grands prématurés laisse donc heureusement place à l’espoir !